Les Bétés sont un peuple vivant dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire. Ils constituent la population la plus importante du monde Krou.

Le peuple Bété

geolocalization

s’étend sur la forêt et sur la savane, entre Gagnoa et Daloa, sa capitale.

18%

des Ivoiriens.

2ème

ethnie du pays après les Baoulés.

93

tribus qui correspondent parfois à des clans.

map

Groupe KROU

Groupe MANDÉ

Groupe VOLTAÏQUE

Groupe AKAN

Côte d'Ivoire

Les Bétés sont un peuple vivant dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire, notamment dans les régions de Gagnoa, Ouragahio, Soubré, Buyo, Issia, Saïoua, Daloa et de Guibéroua, dans ce qu’on appelle la « boucle du cacao ».

Appartenant au groupe culturel des Krous comprenant les Wés et les Didas, les raisons de la migration des Bétés demeurent inconnues. Certains Bétés migrèrent dans la région de Divo pour se fondre dans une population autochtone et former une autre ethnie, les Didas. 

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comment ça marche ?

Les Bétés pratiquent l’échange généralisé, allant chercher leur femme « le plus loin possible ». Le problème posé par le mariage est celui de l’argent, traditionnellement le mariage était à peu près la seule occasion de dépenses, rendant ainsi l’union d’une fille nécessaire et préalable au mariage d’un fils.

On retrouve une dot qui est payée par le père du marié. Elle est constituée d’un montant en argent et d’un accompagnement en nature qui sont négociés par les deux parties.

Les éléments de cette négociation sont en rapport avec les qualités propres de la jeune fille, sa beauté, son courage au travail, le nombre de ses prétendants, mais aussi, le niveau social de ses parents, des besoins de sa fille, etc. mais dans la majorité des cas, l’argent provient de la dot payée pour le mariage d’une des sœurs du jeune homme.

comment ça marche ?

Le peuple Bété se caractérise par ses danses particulières et qui lui sont propres. Ces danses sont: le gbégbé, l’alloukou et le ziglibithy.

Le Gbégbé est appréciée dans les manifestations publiques de réjouissance ou de deuil. C’est une danse traditionnelle pratiquée dans tous les villages Bétés généralement lors de réjouissances (mariage, baptême récolte…) mais également lors de funérailles. Aujourd’hui, le Gbé-gbé est revisité, réinventé et mêlés à d’autres courants musicaux plus modernes.

Le ziglibithy est un style musical et une danse tradi-moderne qui s’inspire des sonorités traditionnelles des peuples de l’ouest de la Côte d’Ivoire. Elle remet en cause les règles de l’harmonie classique en les modernisant avec beaucoup de rythme au travers de guitare et de percussions.

Les Bétés parlent le bété dont il existe de nombreuses variétés, qui sont regroupées en deux groupes, le groupe occidental et celui oriental avec comme principales variétés :

- le Bété oriental (Bété de Gagnoa et Bété de Kouya) - le Bété occidental (Bété de Daloa, Bété de Guiberoua etBété de Godié)

C’est une langue qui a connu beaucoup de distorsions et de modifications au contact des autres peuples. La langue diffère donc notamment par rapport à la région ou l’on se trouve.

Chez le peuple bété, l’étranger est roi. A ce titre, son petit déjeuner est spécial et fonction du vivrier du moment. De plus, si le Bété est reconnu adepte de la danse il affiche un amour fou pour la sauce graine.

La sauce graine est un grand classique de la cuisine Ivoirienne qui à pour particularité de se préparer en 3h maximum, et avec des ingrédients très divers : l’oignon, le piment, la tomate, la viande de brousse, des escargots, du poisson frais ou fumé, du poisson etc. Les Bété l’adore plus à cause de son goût onctueux, la diversité de ses accompagnements mais aussi sa consistance.

Aujourd’hui de nombreuses associations agro-alimentaires veulent faire découvrir ce plat aux européens avec pour défi d’éviter toute la logistique que cette recette impose.

Ce projet a été réalisé dans le cadre scolaire et s'apuie sur de réels témoignages. Nous remercions Amédée Gadie pour la documentation qu'il a pu nous fournir. Venant lui-même de la région du Krou en Côte d'Ivoire, il nous a partagé son souhait de garder en mémoire ses traditions.

comment ça marche ?

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